"Le déclin religieux, relatif, n'était souvent dû qu'à l'application de
méthodes concurrentes, tel le capitalisme consumériste et narcissique
qui consumait l'occident, plutôt qu'à une réelle émancipation de la
pensée."
"La vie moderne était saturée de sollicitations médiatiques aussi impossibles à éviter que la pollution de l’air. Dans ce monde excitant le désir en permanence, l’objectif était bien de trouver comment y résister malgré les stimuli incessants..."
"Ainsi s'opérait la mue imperceptible et pourtant schizophrénique du désir, depuis l'adolescence languide jusqu'au monde du travail : éternellement ciselé par un orfèvre implacable - le regard des autres."
Décidément, ce mois-ci, on ne peut pas dire que ce sont mes lectures qui m'auront aidé à combattre la morosité ambiante... Après un avis en demi-teinte pour "Une vie comme les autres", je pensais retrouver un nouvel élan avec "La fin des idoles", reçu grâce à l'opération Masse critique de Babelio. Et bien j'ai vite déchanté, et je dois avouer que si je ne m'étais pas sentie obligée, je n'aurais pas pris la peine de terminer ce roman. Je suis peut-être passée à côté de quelque chose, car les critiques que j'ai pu lire ça et là ne sont pas si mauvaises. Mais cette histoire de guéguerre entre la psychanalyse et la neuroscience n'aura pas réussi à me captiver.
"La vie moderne était saturée de sollicitations médiatiques aussi impossibles à éviter que la pollution de l’air. Dans ce monde excitant le désir en permanence, l’objectif était bien de trouver comment y résister malgré les stimuli incessants..."
"Ainsi s'opérait la mue imperceptible et pourtant schizophrénique du désir, depuis l'adolescence languide jusqu'au monde du travail : éternellement ciselé par un orfèvre implacable - le regard des autres."
Décidément, ce mois-ci, on ne peut pas dire que ce sont mes lectures qui m'auront aidé à combattre la morosité ambiante... Après un avis en demi-teinte pour "Une vie comme les autres", je pensais retrouver un nouvel élan avec "La fin des idoles", reçu grâce à l'opération Masse critique de Babelio. Et bien j'ai vite déchanté, et je dois avouer que si je ne m'étais pas sentie obligée, je n'aurais pas pris la peine de terminer ce roman. Je suis peut-être passée à côté de quelque chose, car les critiques que j'ai pu lire ça et là ne sont pas si mauvaises. Mais cette histoire de guéguerre entre la psychanalyse et la neuroscience n'aura pas réussi à me captiver.
Une dénonciation des dérives de la télé-réalité, de la célébrité à tout prix... ou comment enfoncer des portes ouvertes. On ajoute à cela des personnages plus que caricaturaux, sans surprises, sans finesse. Un parti pris sans doute, mais auquel je n'ai pas adhéré du tout. Paloma, la (évidemment) blonde écervelée prête à tout pour exister aux yeux des autres, Gerhard Lebenstrie le psychanalyste médiatisé, Lynn Paradis, son adversaire, avide de libérer l'humanité de ses désirs grâce à des neuro-stimulateurs... Pfiououou! Tout un programme! Aucun protagoniste n'a pu réveiller en moi un once d'intérêt ou de compassion, je n'ai ressenti que de la lassitude, de l'agacement et une envie d'en terminer au plus vite.
Impossible pour moi de me laisser entraîner dans cette histoire complètement abracadabrante, enrobé de jargon et de théories psychanalytiques, sur fond de science-fiction. Je me suis perdue en route. Les longues joutes verbales des deux psy et le style que j'ai trouvé lourd et pompeux ont définitivement eu raison mon intérêt.
Heureusement, mon appétit livresque a trouvé de quoi se rassasier depuis, et j'ai hâte de vous parler de mes deux dernières lectures !
Heureusement, mon appétit livresque a trouvé de quoi se rassasier depuis, et j'ai hâte de vous parler de mes deux dernières lectures !
Bon alors vite aux suivants !
RépondreSupprimerJ'y travaille, j'y travaille!
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