"Je n'ai rien oublié des forêts de Bondrée, d'un vert à ce point pénétrant qu'il me semble aujourd'hui issu de la seule luminosité du rêve. Et pourtant, rien n'est plus réel que ces forêts où coule encore le sang des renards roux, rien n'est plus vrai que ces eaux douces dans lesquelles je me suis baignée longtemps après la mort de Pierre Landry, dont le passage au cœur des bois continuait de hanter les lieux."
"Elle me fusillait du regard, mais je n'avais pas cherché à esquiver le tir. Je savais que ma mère tirait à blanc, sinon j'aurais été morte depuis longtemps."
Un livre que j'aurai dû et voulu aimer, mais qui me laisse au final une impression un peu mitigée.
"Elle me fusillait du regard, mais je n'avais pas cherché à esquiver le tir. Je savais que ma mère tirait à blanc, sinon j'aurais été morte depuis longtemps."
Un livre que j'aurai dû et voulu aimer, mais qui me laisse au final une impression un peu mitigée.
A priori, le scénario a tout pour me plaire. Dans les années 60, dans un petit village de vacances à la frontière du Maine et du Canada, le temps s'écoule et s'étire au rythme des baignades et des barbecues. Et puis, les jeunes filles, entre l'enfance et l'adolescence, sont bronzées et un peu aguicheuses, à moitié conscientes seulement du dangers qui les guettent, elle se disputent l'intérêt du bellâtre du camping. Un été comme bien d'autres en somme, jusqu'à ce que l'une d'entre elles est retrouvée morte, affreusement mutilée.