Les enfants de Venise, Luca di Fulvio

Couverture de Les enfants de Venise, Luca di Fulvio
J'ai tenté de repousser au maximum la lecture de ce roman, afin de prolonger encore un peu le plaisir de l'attente. Il faut dire que le précédent livre de Luca di Fulvio m'a tellement enthousiasmée que j'avais peur d'être déçue par celui-ci. Mais la patience n'est pas mon fort. De plus, le livre était sur ma liseuse depuis deux semaines, j'étais dans le bus, je venais de terminer le dernier Virginie Grimaldi, il me restait une demi-heure de trajet... et puis franchement à quoi bon résister après tout ?

Maintenant je me retrouve confrontée à un autre problème... Comment parler d'un livre qu'on a adoré, qui nous a enchanté de la première à la dernière ligne, comment lui rendre justice ? Quand je me retrouve avec une telle pépite entre les mains, je me dis que c'est une réelle chance d'aimer la lecture et de pouvoir amasser autant de trésors dans ma mémoire. Il n'y a qu'une seule chose à retenir de cette chronique : LISEZ-LE.

Le premier jour du reste de ma vie, Virginie Grimaldi

Couverture de Le premier jour du reste de ma vie, Virginie Grimaldi
Après avoir lu les deux derniers livres de Virginie Grimaldi et les avoir beaucoup appréciés, j'ai eu envie de découvrir son premier roman. Premier roman qui a au moins le mérite de nous montrer que l'auteur semble se bonifier avec le temps.

Pour les 40 ans de son mari Rodolphe, Marie lui concocte un cadeau original : elle le quitte. Après 20 ans de vie de couple ennuyeuse au service de son mari goujat et volage, elle veut viiiiivre enfin ! Bye bye l'existence fadasse d'épouse soumise, bobonne dit zut et plaque tout pour recommencer ailleurs, autrement. Seule, pour mieux se retrouver, elle s'embarque pour une croisière autour du monde de 3 mois. Une parenthèse qu'elle espère rafraîchissante, avant de se confronter aux problèmes plus terre à terre qui l'attendront inévitablement à son retour : recherche d'un appartement, d'un travail... Mais évidemment, rien ne se passera comme prévu. 

Régis, James Osmont

Couverture de "Régis", de James Osmont

J'ai découvert ce livre lors d'une de mes visites sur Babelio. Cela va peut-être vous surprendre, mais la couverture m'a immédiatement attirée. Attirée ou hypnotisée, allez savoir. Toujours est-il que je l'ai trouvée... affreusement belle. Elle nous confronte à une figure inquiétante, qui semble suspendue entre deux mondes, plus tout à fait vivante mais pas encore morte. Je peux vous dire sans trop en dévoiler qu'elle est à l'image du contenu, à la fois dérangeant et prégnant. 

Écrit et auto-édité par un infirmier en psychiatrie, ce roman est une plongée dans l'esprit  torturé de Régis, schizophrène de 32 ans, qui a passé la majeure partie de sa vie dans un hôpital psychiatrique. Nous suivons le cheminement paranoïaque de ses réflexions, alimentées par sa vision déformée de la réalité et rythmées par les chansons désabusées qu'il écoute en boucle.

Au coeur de l'été, Viveca Sten

Couverture de "Au coeur de l'été", de Viveca Sten
Si j'avais su... j'aurais lu les précédents romans de Viveca Sten avant de me lancer dans "Au cœur de l'été". Si vous ne connaissez pas encore cette auteur suédoise, que l'on présente comme la concurrente de Camilla Läckberg, je vous conseille de lire ses précédents romans, avant d'attaquer celui-ci. En effet, il s'agit de la 5e enquête de l'inspecteur Thomas Andreasson. Ce polar peut tout à fait se lire indépendamment des 4 précédents : on comprend aisément les relations qui unissent les différents personnages, mais voilà... je crois que je suis devenue accro et je meurs d'envie de faire plus amples connaissances avec Nora, Jonas, Thomas et les autres. Je trouve toujours un peu frustrant de prendre une série en cours... Je me dis qu'il va falloir que je comble mes lacunes, tout en sachant très bien que je n'aurai probablement pas le temps de le faire si je veux lire tous les autres livres qui m'attendent ! 

Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, Virginie Grimaldi

Couverture de Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, Virginie Grimaldi
C'est le deuxième roman de Virginie Grimaldi que je lis (j'ai lu l'année passée "Tu comprendras quand tu seras plus grande", que j'ai beaucoup aimé) et c'est la deuxième fois que je ressors de l'histoire agréablement surprise. Les deux fois je m'attendais à de la "chick lit", à un roman feel-good tout léger et rafraîchissant, parfait pour passer un agréable moment au bord de la piscine. Il faut dire que tous les ingrédients sont réunis pour nous "tromper" : le titre à rallonges un peu gnangnan, une couverture acidulée qui évoque l'été et la détente, une 4ème de couverture qui laisse présager d'une histoire sans grande originalité. Mais ce serait bien trop réducteur de caser Virginie Grimaldi dans cette case tout étriquée. 
L'un des thèmes abordé dans ce livre me touche tout particulièrement et cela n'est sans doute pas étranger aux émotions que j'ai pu ressentir. Certains passages ont tellement résonné en moi et les similitudes avec mon vécu étaient si fortes que ce fut parfois douloureux de continuer la lecture et que j'ai failli abandonner. L'auteur m'avait déjà émue aux larmes avec "Tu comprendras quand tu seras plus grande", ici ce fut carrément les chutes du Niagara, et vraiment je ne m'y attendais pas.